Environnement

Garder notre environnement en santé et en beauté est garant de notre bien-être et de la valeur de nos propriétés.


Comité Environnement

La priorité du comité environnement demeure d’abord et avant tout la protection pour un environnement sain. N’oubliez pas la fragilité de dame nature! Ensemble on s’en occupe!

Rôle du comité : Le comité environnement est une petite équipe de bénévoles qui tente d’observer les milieux qui nous entourent et d’informer du mieux possible la population du lac Malaga afin de protéger notre environnement.

Le comité c’est aussi chacun de nous qui se préoccupe de la santé de l’environnement au Lac Malaga et porte des gestes en ce sens. N’hésitez pas à collaborer à votre façon en nous partageant vos trucs, astuces et informations et, si vous le souhaitez, faites équipe avec nous. On doit beaucoup à notre milieu, sans lui nos plaisirs et la valeur de notre propriété entre autres seraient diminués.

Si vous souhaitez participer au comité Environnement ou avez une question ou une information à nous transmettre, n’hésitez pas à nous contacter :

lac-malaga@outlook.com

Qualité de l’eau

D’année en année, la qualité de l’eau est très bonne et les résultats sont liés aux gestes que nous posons.

Durant l’été, des tests de qualité bactériologique de l’eau du lac Malaga sont réalisés à cinq endroits différents, incluant l’étang Holland. Ce suivi permet de s’assurer que la qualité de l’eau est bonne et propre à la baignade.

Voici les plus récents résultats disponibles:

2023 – Résultats d’analyse

Voici le rapport complet et détaillé préparé par RAPPEL :

2023 – Rapport de suivi pour Austin (RAPPEL)

Résultats d’analyse pour les années antérieures – Previous Water Analysis Reports

2022 – Résultats d’analyse – Water Analysis Report

2022-Rapport de suivi pour Austin (RAPPEL)

2021 – Résultats d’analyse – Water Analysis Report

2020 – Résultats d’analyse – Water Analysis Report

2019 – Résultats d’analyse – Water Analysis Report

Top 5 – Choses à faire ou à éviter

Voici la liste des actions à faire et à éviter pour protéger notre lac

Version française

English version

Bande riveraine

La bande riveraine représente la bande de terre entourant notre lac. Sa largeur varie entre 10 et 15 mètres selon la pente du terrain. Elle sert de protection entre le milieu terrestre et aquatique. Il est essentiel de la laisser au naturel et si elle a été altérée, de la revégétaliser. Toute intervention dans la bande riveraine est règlementée.

Sur le site de la ville d’Austin, vous trouverez les informations à ce sujet ainsi que sur la revégétalisation des bandes riveraines. De plus, la ville offre gratuitement à chaque année, des végétaux à cet effet à ses citoyens.

L’organisme RAPPEL a produit un excellent document intitulé Rives et nature – Guide de renaturalisation.

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En 2023, la municipalité d’Austin a mandaté l’organisme RAPPEL afin de caractériser l’état des rives des lacs : des Sittelles, Gilbert, Malaga, O’Malley, McKey, Peasley, Webster et Orford situés sur son territoire. Cet inventaire permettra des cibler les secteurs problématiques à revisiter par la municipalité afin d’appliquer sa réglementation.

Vous pouvez consulter ici le rapport « Caractérisation de la bande riveraine des lacs de la municipalité d’Austin 2023« .

Plantes aquatiques

Nous savons très bien que les plantes aquatiques peuvent offrir de la nourriture aux poissons et aussi servir en quelque sorte de poumon pour notre lac. Elles sont aussi porteuses d’informations importantes.

En 2023, nous avons mandaté l’organisme RAPPEL pour procéder à l’inventaire des plantes aquatiques de notre lac et mettre à jour celui réalisé en 2018. Cet exercice permet d’avoir un portrait de la situation et de suivre l’évolution des herbiers de plantes aquatiques pour les années à venir.

Voici un résumé de l’évolution entre 2018 et 2023

  • Le grand herbier au sud du lac était déjà présent en 2018 mais semble moins étendu en 2023.
  • Le potamot de Robbins est resté une espèce très dominante.
  • L’ériocaulon aquatique domine toujours le plus grand nombre d’herbiers.
  • Le pourcentage de certaines variétés a légèrement changé. Ces variations dans les résultats entre 2018 et 2023 peuvent s’expliquer par la méthodologie employée et des changements naturels des dominances au cours des saisons ou au fil des ans.
  • La superficie totale des herbiers est passée de 43% à 41% et la densité de recouvrement ces herbiers est passée de 34% à 29%. Il est toutefois noté qu’une certaine densification des herbiers sur la rive est du lac par rapport à 2018. Elle s’explique par les vents dominant de l’ouest. 

Le rapport complet est disponible ici.

À titre d’information, voici des photos de certaines plantes présentes dans notre lac. Ce sont des plantes indigènes qui peuvent former des colonies relativement denses, mais qui ne sont pas réputées envahissantes:

On distingue le potamot à grandes feuilles (Potamogeton amplifolius) grâce à ses grandes feuilles submergées rougeâtres et courbées portant entre 30 et 40 nervures (Marie-Victorin, 2002). Ses feuilles flottantes ovales et ses épis dressés qui tapissent l’eau se voient fréquemment dans les plans d’eau du Québec (Lapointe, 2014)

Potamot à grandes feuilles
Colonie de potamot à grandes feuilles

La brasénie de Schreber (Brasenia schreberi) est la seule espèce de son genre au Canada (Canadensys, 2020). La brasénie de Schreber est une plante aquatique à feuilles flottantes qui croît en colonies denses et étendues (Lapointe, 2014). On la distingue facilement par ses feuilles entières, elliptiques, attachées en leur centre par la tige. Le dessous de la feuille est pourpre et est recouvert un épais mucilage gélatineux et gluant, qui enveloppe également ses parties submergées (Native Plant Trust, 2020). Elle possède quelques petites fleurs beige rosé qui se dressent hors de l’eau (Michigan Flora Online, 2020). La brasénie s’enracine dans les sédiments vaseux des secteurs tranquilles et abrités. Elle pousse dans un ou deux mètres d’eau, tant dans les lacs oligotrophes qu’eutrophes (Fleurbec, 1987).

Brasénie – feuille
Brasénie – fleur

Les denses colonies du potamot de Robbins (Potamogeton robbinsii) couvrent le sol de bon nombre de nos lacs (Marie-Victorin, 2002). Ses feuilles raides, de couleur vert foncé ou rougeâtre, sont disposées sur deux rangs de part et d’autre de la tige, ce qui lui donne l’apparence d’une plume (Lapointe, 2014). Cette espèce de potamot ne produit pas de feuilles flottantes. C’est la stipule adnée à la feuille, qui permet de confirmer sans aucun doute l’identification du potamot de Robbins (Crow & Hellquist, 2000b)

Potamot de Robbins
Feuille

L’Ériocaulon (Eriocaulon aquaticum) est une plante aquatique commune au Québec. Cette espèce, haute de quelques centimètres, colonise essentiellement les eaux tranquilles et peu profondes (moins d’un mètre) des lacs et des rivières (Marie-Victorin, 2002). Sa longue hampe florale (jusqu’à un mètre) nue émerge de l’eau et porte un capitule (inflorescence) sous-globulaire, donnant l’impression qu’une broche à tricoter est piquée dans l’eau (Lapointe, 2014). Elle vit typiquement sur un substrat de gravier ou de sable dans les lacs oligotrophes (Fleurbec, 1987).

Ériocaulon – feuille
Ériocaulon – fleur

Les longs fettuccinis, fréquents dans nos régions, mais peu comestibles, des rubaniers (Sparganium sp) ne passent jamais inaperçus. Ces plantes, modérément limitantes pour les activités aquatiques, peuvent former des colonies denses et étendues. Les rubaniers possèdent de longues feuilles rubanées, un à deux mètres de long, qui flottent sur l’eau. On les reconnaît aussi à leurs fruits en forme d’œuf épineux qui se dressent hors de l’eau. Les rubaniers peuvent vivre dans une ample gamme d’habitats. Ils poussent sur différents substrats dans les secteurs tranquilles des lacs, des ruisseaux et des rivières. Ils s’enracinent généralement dans des eaux peu profondes de moins de deux mètres (Fleurbec, 1987).

Rubanier (Sparganium sp)

Selon l’organisme RAPPEL il nous est possible d’enlever les plantes dans notre espace de baignade. Leur site internet regorge d’informations très intéressantes sur la protection de l’eau. Vous pouvez consulter les fiches informatives en ligne pour plus de renseignements sur les plantes aquatiques : 

https://rappel.qc.ca/fiches-informatives/plantes-aquatiques/

En 2023, l’organisme RAPPEL a publié un document très complet pour nous aider à comprendre et protéger notre lac. Le document intitulé  » J’aime mon lac , les fiches essentielles » peut être lu ici.

Plantes exotiques envahissantes

Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont l’une des plus grandes menaces pour la biodiversité locale, car elles prolifèrent mieux que les espèces indigènes (peu ou pas de prédateurs, croissance accélérée, propagation rapide et efficace, etc.). Une fois les EEE implantées, il est très difficile de les contrôler.

Les semences, les racines et des fragments de plantes exotiques envahissantes peuvent suivre l’humain qui se déplace d’un milieu naturel à un autre. Par exemple, il faut à peine un rhizome (tige souterraine similaire aux racines) de 4 cm pour démarrer une colonie de roseaux communs (phragmite)!

Voici quelques exemples de EEE à surveiller:

Berce du Caucase

Berce du Caucase

Sa sève contient des toxines. Ces dernières sont activées par la lumière et rendent la peau extrêmement sensible au soleil, causant des dommages aux cellules cutanées superficielles (lésions apparentées à des brûlures, douloureuses et parfois graves).

Le myriophylle à épis

Cette plante se reproduit principalement de façon végétative par la fragmentation de ses tiges, laquelle se fait naturellement de la mi-juillet jusqu’en septembre. Un petit fragment de tige peut prendre racine et former un nouveau plant. La pratique d’activités dans les herbiers par les usagers des plans d’eau peut aussi contribuer à la fragmentation des tiges. Le courant, les embarcations, les remorques et tout autre matériel peuvent transporter les fragments de tiges vers de nouveaux secteurs et de nouveaux plans d’eau.

Voici le lien vers un reportage diffusé à l’émission La semaine verte sur le myriophylle: https://www.youtube.com/watch?v=lHdjJ0dmTpo

La renouée du Japon

La renouée du Japon

La formation de colonies denses empêche la croissance d’autres espèces végétales, ce qui fait que les milieux envahis ont une très faible diversité d’espèces. La renouée du Japon peut également favoriser l’érosion des rives et modifier la composition chimique du sol ainsi que la diversité des microorganismes qui s’y trouvent. Elle limite l’accès aux rives de même que les ouvertures donnant un point de vue sur le paysage. Ses racines et ses tiges peuvent également s’infiltrer dans les fissures des infrastructures

Le roseau commun (phragmites)

Le roseau commun (phragmites)

Il peut s’étendre rapidement et former des colonies denses. Il nuit à la croissance des autres espèces végétales, ce qui fait que les milieux envahis ont une très faible diversité d’espèces. Le roseau commun peut également modifier la structure du sol, l’hydrologie et la diversité animale dans les territoires qu’il envahit.

La salicaire

La salicaire

C’est une plante considérée comme envahissante en milieux humides. Il serait important de surveiller sa propagation.

Vous trouverez davantage d’informations sur le site:

https://www.environnement.gouv.qc.ca/biodiversite/especes-exotiques-envahissantes/

Qualité de l’air

Nous avons la chance d’avoir une qualité de l’air exemplaire avec la belle nature qui nous entoure et que nous protégeons tous avec respect. Les arbres sont des cadeaux de dame nature dont nous devons prendre soin. Ils nous offrent la réduction du CO2 dans l’atmosphère, de l’ombre en saison chaude, un ravissement au fil des saisons, un bien-être incommensurable et beaucoup plus encore.

Feu de camp

Pour allumer un feu de joie, il faut demander un Permis de feu à ciel ouvert. C’est obligatoire et sans frais ! C’est facile, un simple appel au 819-843-0000.

Soyez toujours très prudent lorsque vous allumez un feu. Ne le laissez jamais sans surveillance, ayez un sceau d’eau pour intervenir rapidement au besoin et assurez-vous d’avoir un espace bien dégagé autour et au-dessus. Utilisez un foyer muni d’un pare-étincelles pour la cheminée. Brûlez seulement du bois sec et sain, exempt de peinture et de teinture. Ne jamais brûler des déchets. Avant d’aller vous coucher, assurez-vous que votre feu est éteint.

Embarcations et autres matériels

Avant de les mettre dans le lac, n’oubliez pas de bien laver tous les articles ayant été utilisés sur un autre plan d’eau (planches à pagaie, embarcations de tout type, articles de pêche, objets flottants, etc.).

Cliquez ici pour en apprendre plus sur la façon de nettoyer votre embarcation.

Il serait intéressant que les ancres ou flottes (de plastique ou autres) retenant les boyaux d’approvisionnement en eau soient changées s’ils sont noircis par le temps et les résidus. De plus si vous avez un vieux quai ou autres embarcations que vous n’arrivez pas à sortir de l’eau ou à vous départir. Vous pouvez nous en aviser pour que nous trouvions une solution ensemble pour vous aider.

Pollution sonore et propreté

Notre beau milieu de vie est invitant et attire amis et famille et c’est bien agréable. Avisez vos voisins à l’avance si vous prévoyez faire un petit party. Ils sauront apprécier et c’est un beau geste de respect.

Lorsque cela est possible faites les activités d’entretien bruyantes, la semaine sinon le samedi.

La propreté sur notre propriété et autour du lac est l’affaire de tous. Chacun a la responsabilité de ramasser et disposer correctement des déchets ou débris qui se trouvent présents sur son terrain et au bord du chemin.

Le fait de laisser des déchets sur son terrain constitue une nuisance selon la réglementation municipale. (Règlement concernant les nuisances # 01-264, article 96)

Si votre chien ou celui de la visite jappe, svp tenter de le contrôler. Nous sommes responsables de nos animaux de compagnie. Assurez-vous qu’ils restent sur votre terrain ou promenez-les en laisse. Ramassez leurs excréments, c’est très important. Il se peut que des personnes viennent promener leur chien ici et ne connaissent pas la réglementation. Sentez-vous à l’aise de leur rappeler.

Pollution lumineuse

« Le terme pollution lumineuse désigne l’utilisation excessive ou inappropriée de la lumière artificielle. La modification de l’environnement lumineux naturel et toutes nuisances provoquées par la lumière artificielle sur la visibilité du ciel, la faune, la flore, les écosystèmes et la santé en sont différentes facettes.»

Voici 4 principes intelligents pour bien éclairer à l’extérieur.

Compost et recyclage intelligent

Avez-vous tenté de faire du compost ? Tentant de le faire mais parfois trop invitant pour les ratons laveurs et autres espèces.

Voici tout de même quelques conseils :

Le compostage domestique – Pour soi et pour l’environnement – Nature-Action Québec.

Le compostage : simple et naturel – Equiterre

Savez-vous que vous pouvez déposer votre carton dans un bac Kruger à la halte routière qui se trouve à la sortie 115 de l’autoroute 10. Cela évite que le carton soit contaminé par les autres articles déposés dans votre bac bleu.

Une autre façon efficace et intelligente de recycler est de déposer le verre dans un conteneur dédié spécialement à cette fin. Il est important de ne mettre que du verre et il est interdit de mettre de la céramique, de la porcelaine, du pyrex, etc. Ce conteneur se trouve au 466 rue Principale, à Eastman (adjacent aux locaux du Corridor Appalachien).

Pour une meilleure gestion de vos bacs et autres produits/projets à vous départir, vous pouvez consulter le site suivant: https://abcdesbacs.com/austin/